Oryx Pro – Insecticide polyvalent pour l'arboriculture, aussi contre la mouche Drosophila suzukii

Oryx Pro contrôle diverses espèces de pucerons, entre autres le puceron cendré du pommier et le puceron des galles rouges, très fréquents dans nos vergers. Oryx Pro peut être aussi utilisé contre les hoplocampes et la mouche de la cerise. Oryx Pro est en vente dans le commerce spécialisé à des conditions très avantageuses cette année.

Les applications d' Oryx Pro contre les pucerons peuvent être effectuées du printemps (en pré-floraison) juqu'en fin d'été (sauf durant la floraison). Contre les hoplocampes des prunes, pruneaux et fruits à pépins, il faut appliquer le traitement sitôt la floraison terminée. Contre la mouche de la cerise, le premier traitement doit être effectué peu avant le changement de couleur des cerises du jaune au rouge. Seuls deux traitements annuels sont autorisés par parcelle avec Oryx Pro (acetamiprid) ou un produit du même groupe de matières actives (les néonicotinoïdes). 

Les prescriptions PER/ GTPI doivent en outre être prises en considérations.

Lutte contre la mouche Drosophila suzukii
L'utilisation d'Oryx Pro contre Drosophila suzukii a été autorisée par les autorités (OFAG) pour la saison 2017. Toutefois cette autorisation expire à la fin octobre 2017 ("Décision de portée générale concernant l’autorisation d’un produit phytosanitaire dans des cas particuliers" de l'OFAG).

Dans ce but, Oryx Pro peut être utilisé sur cerisiers, abricotiers, pêchers, pruniers et pruneautiers.

Ce faisant, il convient d'observer les indications suivantes:

- Ne traiter qu’en présence constatée de Drosophila suzukii dans la parcelle ou à proximité.

- Les produits n’ont pas été testés dans les conditions pratiques suisses; l’efficacité ne peut
donc pas être garantie.

- 2 traitements par parcelle et par année au maximum avec des produits du même groupe de
matières actives.

- Le dosage indiqué s’applique à un volume de haie foliaire de 10 000 m³ par ha.

- SPe 3: Pour protéger les organismes aquatiques des conséquences liées à la dérive, respecter une zone tampon non traitée de 20 m par rapport aux eaux de surface. Pour protéger des conséquences liées au ruissellement, respecter une zone tampon enherbée sur toute la surface de 6 m par rapport aux eaux de surface. La réduction de la zone liée à la dérive et les dérogations sont fixées dans les instructions de l’OFAG.