Les pollinisateurs comme les produits phytosanitaires jouent un rôle important dans l’agriculture

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Le siège de Syngenta est en Suisse où nous développons et fabriquons des produits phytosanitaires pour presque toutes les régions du monde. Les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs sont très différents d’une région à l’autre. Ainsi, les conditions climatiques et les exigences agronomiques diffèrent – tout comme les cultures pratiquées ainsi que les parasites et les maladies auxquels elles sont exposées.
Les produits phytosanitaires destinés à la culture du coton ou du soja, par exemple, ne font pas l’objet d’une demande d’autorisation en Suisse. Ils ne sont donc pas interdits, ils n’ont simplement pas été autorisés parce que cette autorisation n’a pas été demandée.
Les agriculteurs ont besoin de produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures des insectes, des maladies et des mauvaises herbes concurrentes. L’année 2021 l’a bien montré en Suisse: les produits phytosanitaires ont permis aux agriculteurs suisses de sauver au moins une partie de leurs récoltes, malgré le gel, la grêle et l’humidité.
Utilisés conformément aux instructions, nos produits sont sûrs et efficaces, tout comme les médicaments ou les produits chimiques ménagers. Partout où nous opérons, nous sommes en totale conformité avec les lois et réglementations en vigueur dans le pays concerné. De plus, les produits que nous vendons sont tous au moins conformes aux exigences élevées des pays de l’OCDE.
Les bourdons, les papillons et les abeilles sont des pollinisateurs et jouent donc un rôle important dans l’agriculture. Syngenta est convaincue que les systèmes agricoles productifs vont de pair avec la biodiversité. C’est pourquoi, avec l’opération Pollinator, nous avons lancé, il y a 15 ans déjà, la mise en place de bandes fleuries en bordure des champs, que nous encourageons depuis lors, et nous nous engageons pour la mise en réseaux des habitats.
Nous sommes totalement convaincus de la sécurité et de l’efficacité du thiaméthoxame. Nous nous engageons à ce que les agriculteurs continuent d’avoir accès à une technologie de pointe telle que le thiaméthoxame, chaque fois que cela est possible. Les autorisations d’urgence accordées par de nombreux pays de l’UE sont la preuve que les agriculteurs ont absolument besoin de cette technologie pour protéger leurs cultures. Car ces pays de l’UE disposent de systèmes de réglementation complets pour protéger la santé ainsi que des normes les plus élevées.
Seule l’innovation continue dans l’agriculture nous permettra de relever les défis extraordinaires en matière d’environnement et de sécurité alimentaire et d’améliorer encore la durabilité dans les exploitations agricoles. Ces innovations comprennent des formes biologiques et autres formes de protection des cultures, l’agriculture numérique de précision, l’amélioration génétique des cultures, des engrais nouveaux et plus efficaces – et aussi, l’utilisation ciblée et durable de produits phytosanitaires chimiques.
Interdit, mais quand même en vente? Réponses de l’industrie aux accusation de double morale des ONG Plus enregistré en Europe, mais en vente dans les pays en développement – les organisations non gouvernementales accusent régulièrement l’industrie des produits phytosanitaires de «double morale». L’association industrielle scienceindustries rétorque qu’il est courant qu’un produit phytosanitaire soit enregistré dans un pays et pas dans un autre – en raison de critères réglementaires différents ainsi que de conditions climatiques et agronomiques ou de besoins différents des agriculteurs. Les entreprises phytosanitaires suisses respectent les lois et les réglementations relatives à la fabrication et à la distribution de leurs produits dans tous les pays où elles sont actives. Elles s’engagent également à respecter le code de conduite international de la FAO / OMS pour la gestion des produits phytosanitaires. L’un des plus grands problèmes des pays en développement et des pays émergents en matière de protection de l’homme et de l’environnement est cependant le commerce illégal de produits chimiques industriels et de produits phytosanitaires non autorisés. Il conviendrait de faire appliquer les réglementations existantes dans ces pays. La Suisse pourrait y contribuer, comme le prévoit l’article 16 de la Convention de Rotterdam (assistance technique). |