C’est l’automne, c’est la saison du popcorn!
Au fur et à mesure que les jours raccourcissent, beaucoup d’entre nous préfèrent passer leurs soirées devant la télévision ou s’offrir une séance de cinéma, de préférence avec un délicieux sachet de popcorn. Ce n’est donc pas un hasard si la culture du maïs pour la consommation humaine a de plus en plus de succès en Suisse ces dernières années. Quel que soit l’usage auquel elle est destinée, cette plante exige beaucoup d’habileté de la part des agriculteurs. Syngenta réagit à cette situation en proposant des semences et des produits phytosanitaires innovants.
Seul un type bien particulier de maïs convient pour le popcorn: le maïs soufflé. Celui-ci possède une enveloppe très fine, mais plus dure et plus vitreuse que le maïs doux traditionnel. Par ailleurs, il n’est récolté que lorsque les épis sont secs et que les grains peuvent être retirés. Comparé à de nombreux autres snacks, le popcorn est un bon choix pour votre prochaine soirée Netflix. En plus des minéraux tels que le fer, le potassium et le calcium, il contient un certain nombre de vitamines. Autre point positif, il ne contient pas de gluten, ce qui en fait une alternative saine pour les personnes souffrant d’intolérances.
En Suisse, le maïs doux est encore assez rare par rapport au maïs fourrager, mais sa part ne cesse d’augmenter. Selon le magazine Schweizer Bauer, la superficie cultivée a plus que doublé au cours des 20 dernières années. Le maïs doux se distingue du maïs fourrager par le fait que le sucre contenu dans les grains se transforme plus lentement en amidon. Ainsi, s’il est récolté à temps, ce maïs a un goût sucré et non farineux.
Les ennemis du maïs
Avant que les grains de maïs n’atterrissent dans votre assiette, ils ont souvent vécu une saison de maturation difficile. C’est d’autant plus vrai cette année. En effet, les plants de maïs doux sont sensibles, notamment aux conditions humides et au froid. De plus, le manque de soleil et les sols humides ont entraîné des pertes de récolte massives pour de nombreux agriculteurs suisses, tout type de maïs confondu. Enfin, les conditions climatiques extrêmes n’ont fait qu’accentuer l’apparition de mauvaises herbes et de parasites. Les limaces, par exemple, peuvent dévorer des champs entiers de maïs doux, surtout par temps humide, lorsqu’ils sont à un stade de croissance précoce. Quant aux animaux sauvages tels que le blaireau, ils peuvent également causer des dégâts considérables dans les champs de maïs alors que les épis sont presque mûrs. C’est pourquoi les cultures de maïs doux situées à proximité des forêts sont souvent clôturées.
En général, le plus grand ennemi du maïs est la pyrale du maïs, un papillon dont les larves causent de sérieux dégâts dans les champs. Ceux-ci mangent les tiges des plants, les rendant plus fragiles. De ce fait, ils se courbent, ce qui interrompt l’apport de nutriments aux épis. Pour lutter contre ce parasite, il existe des ennemis naturels, tels que les larves d’ichneumons, qui sont introduits dans les cultures deux à trois fois par an. La chrysomèle des racines du maïs est un autre ravageur que les agriculteurs redoutent. Heureusement, elle n’est pas encore indigène en Suisse. Autrement dit, elle n’est présente sur le territoire que sporadiquement ou localement. Sa présence est surveillée à l’aide de pièges à phéromones.
Dans le but de créer des variétés de maïs à rendement stable, qui conservent leurs propriétés malgré des conditions climatiques difficiles, nous intégrons des technologies de pointe aux méthodes traditionnelles de culture et de protection phytosanitaire. En Europe, Syngenta exploite six stations de sélection pour le maïs et y utilise notamment des outils performants d’analyse agronomique. Ceux-ci enregistrent par exemple le bilan hydrique du sol et des plantes à l’aide de capteurs de sol et d’imagerie thermique. Ces données permettent ensuite de comprendre comment les plants de maïs peuvent utiliser l’eau plus efficacement et développer une meilleure tolérance au stress causé par la chaleur et la sécheresse.
Bon appétit!
Délicieux popcorn fait maison
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Versez de l’huile (de préférence de l’huile de tournesol ou de colza) dans une poêle.
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Saupoudrez d’une fine couche de sucre glace.
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Chauffez lentement l’huile jusqu’à ce que le sucre caramélise.
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Ajoutez ensuite les grains de maïs.
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Placez un couvercle sur la poêle et remuez légèrement la poêle pour que le sucre se répartisse uniformément sur les grains.
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Dès que le premier grain éclate, baissez la température et continuez à remuer la poêle jusqu’à ce que tous les grains aient éclaté.
Popcorn: le saviez-vous?
Le popcorn se mange de différentes manières selon les pays. Ainsi, les Suisses, les Allemands et les Belges le préfèrent sucré. Les Américains le mangent avec du beurre et les Japonais, quant à eux, l’assaisonnent avec des algues et des crevettes.
Les grains de popcorn éclatent de deux façons. Soit en forme de champignon: il présente alors la forme sphérique d’un champignon. Soit en forme de papillon: il se divise alors en plusieurs colonnes. Le premier type est celui qui caramélise le mieux.
L’indice du popcorn existe réellement et a une origine sérieuse: pendant la Grande Dépression de 1929, la quantité de popcorn vendue aux États-Unis était un bon indicateur de la situation du pays. Les chiffres de vente plus élevés indiquaient une hausse de fréquentation des cinémas, signe que la population allait mieux.
Le popcorn s’est démocratisé avec l’invention de la machine à popcorn mobile. Charles Cretors, son inventeur, a d’abord transformé un rôtisseur de cacahuètes en 1985, avant de présenter la première machine à popcorn au gaz en 1993 à Chicago.